La galerie
La galerie
Les peintures polychromes qui recouvrent les murs datent du XVIII° siècle, lorsque Camille Dareste de Saconay ferma la galerie ouverte, construite au XVI° en doublant le logis principal. Il y a neuf panneaux représentant des paysages, avec parfois des architectures (ruines, maisons, ponts…) et qu’animent quelques scènes champêtres avec personnages (chasse, pêche, animaux…). L’une d’elles représente le château de Saconay, les collines de la Chapelle sur Coise et le petit étang où se désaltère Monsieur de Saconay et ses hôtes. L’entourage de ces panneaux est également peint et représente un décor d’architecture en trompe l’œil : cadre des tableaux, consoles et rinceaux, soubassements de fausses boiseries peints en grisaille. Cinq panneaux représentent des trophées : instruments de musique ou de sculpture peints en grisaille sur fond clair. Enfin, trois niches renferment chacune un vase couvert en couleur.
Ces peintures recouvrent des fresques qu’on aperçoit par endroits sous la peinture actuelle. Il s’agit de fresques en grisaille très fines. Elles existaient lors de l’expertise de 1708 et pourraient dater du XVI° siècle et correspondraient au décor mis en place par Gabriel de Saconay lorsqu’il doubla le logis principal .
Les encadrements de porte qui donnent sur la galerie sont également peints d’un décor d’architecture (aussi bien à l’intérieur des chambres que dans la galerie).
Le plafond était, lui aussi, orné de compartiments peints en trompe-l’œil et simulant des boiseries. Étant en très mauvais état, son enduit fut refait en plâtre vers le milieu du XIX° siècle.
État des peintures
Le premier décor (XVI° siècle) a été peint à la détrempe sur un support composé d’un enduit de sable et de chaux. Les grisailles ont par endroit l’apparence d’une esquisse préparatoire. L’état de ce décor est difficile à déterminer car il n’est visible que dans les lacunes du 2° décor. Dans ces lacunes on note les trous de piquetage pour l’accrochage du plâtre.
Le deuxième décor a été peint sur un enduit de plâtre assez fin posé sur le décor N° 1. L’état de conservation de cet ensemble est assez alarmant. L’enduit plâtre est décollé (boursouflures) dans de nombreuses zones et certaines parties menacent de tomber. La couche picturale est écaillée sur de grandes surfaces (certaines scènes ne possèdent plus que quelques traces de peinture. L’ensemble est assez pulvérulent.
Pour suivre les travaux entrepris dans la galerie cliquez sur https://chateaudesaconay.fr/les-travaux-dans-la-galerie/