Les toits ont l’air en bon état…
quand la neige cache les gouttières ! C’est quand elle commence à fondre qu’on voit dans le grenier l’étendue des dégâts. Heureusement, la troisième phase des travaux commencera en Mars.
quand la neige cache les gouttières ! C’est quand elle commence à fondre qu’on voit dans le grenier l’étendue des dégâts. Heureusement, la troisième phase des travaux commencera en Mars.
Une croix qu’on peut ouvrir, mais pour y mettre quoi, sachant que ce qui pourrait y être mis est visible, mais non protégé de l’air ? Cliquez sur l’article pour accéder à la video. Merci à Bernard Berthod, conservateur du musée d’art religieux de Fourvière, de nous avoir donné la réponse. Il s’agit d’une croix de Caravaca. La nôtre n’est pas en or, et ne porte ni rubis, ni diamants, ni même de relique, mais nous sommes heureux de connaître…
En rangeant le grenier, nous avons trouvé ces trois solives décorées de motifs. Nous avions effectivement lu dans les archives qu’une des pièces du rez-de-chaussée avait un plafond dont les solives étaient peintes. Sans doute ont-elles été remplacées au XVIIIe, lorsque Camille Dareste de Saconay a refait toute la décoration intérieure.
Une élève de l’école de la Renaissance, Émilie Ledet, a gracieusement restauré un trumeau venant de Saconay pour son mémoire de fin d’étude. Nous avons assisté à sa soutenance de mémoire, c’était passionnant et nous a permis de réaliser l’importance du travail qu’elle a fait sur ce tableau. Merci Émilie ! Vous pourrez comparer les photos avant et après, dés que ce trumeau aura repris sa place. Et bien sûr, tous les élèves d’une école de restauration de tableaux sont…
Nous avons trouvé, assez mal encadrée, une dédicace du portrait par le peintre Nonnotte de Camille Dareste de Saconay, échevin de Lyon. Cette dédicace a-t-elle été écrite par Nonnotte lui-même ? Notre tableau a été peint en 1747, comme en témoigne la signature de Nonnotte. J’ai sorti ce document pour le repasser et l’encadrer un peu mieux. Et je me suis aperçu qu’en filigrane apparaissait le texte ci-dessous où on peut lire » FYND??, MONTGOLFIER, ANNONAY, 1742″ ce qui permet…
Après un mois de travaux souvent interrompus par la pluie, voilà terminé le versant méridional du bâtiment principal, donnant sur la terrasse. Suivez les différentes étapes : Montage de l’échafaudage. On enlève les anciennes tuiles pour découvrir les voliges, toutes irrécupérables. On profitera de l’échafaudage pour refaire l’affreuse cheminée en ciment qui se désagrège. On enlève également les voliges pour découvrir le mauvais état des chevrons : 90% des chevrons et la moitié des poutres faîtières devront être changés !…
Arrivé en haut de l’écharasson, ou écharras, ou échala, ou charasson, ou escarasson, (je pense que chaque patois a son mot pour désigner cette échelle) Armand tente d’ouvrir la trappe qui mène au grenier par lequel il faut passer pour monter sur le toit de la tour Sud. Impossible, et pourtant, il est costaud ! Avec son frère, ils parviennent difficilement à soulever la trappe, et voici ce qui empêchait de l’ouvrir :
Armand continue son inspection des toits des tours. Pour accéder au toit de la tour du midi, il faut passer par le grenier de cette tour et atteindre par cette échelle la lucarne qui donne sur le toit. Cette échelle sert aussi pour cueillir des fruits sur les arbres, mais comment l’appelle-t’on ?
Cette semaine, nous avons eu un très gros coup de vent et les tuiles ont volé. Armand, le plus léger et le plus souple de nos fils, est monté sur la tour remettre les tuiles en place. Pour atteindre ce toit, il faut monter sur la cheminée voisine et sauter de la cheminée sur le toit en évitant la bordure du toit qui est fragile. Il faut essayer de sauter à l’aplomb du mur qui lui, en principe, est solide…
Après les intempéries de l’hiver, la 2ème phase des travaux peut commencer. Il faut découvrir complètement le versant du toit donnant sur la terrasse. On ne peut pas garer le camion-grue sur celle-ci, les voutes qui la soutiennent ne supporteraient pas ce poids. Et là, on se rend compte que les poutres faîtières et une partie des chevrons ainsi que la totalité de la volige, sont mortes ! Malheureusement, notre premier architecte, qui avait pourtant arpenté les greniers, ne l’avait…