Cabinet de curiosité

Cabinet de curiosité

Des smileys avant l’heure

Un sceau-cachet du XIXe siècle à monture en pomponne pour ajouter un message à sa signature Sur chaque sceau est gravé un message illustré : « prenez-garde », illustré avec une souricière, « répondez-vite » avec  un pigeon voyageur, « Not words but deeds », « Me perd qui me néglige » avec un oiseau qui quitte sa cage, « Consider my ways » « Le destin nous sépare, le penchant nous unit » avec 2 saules penchés l’un vers l’autre au-dessus d’une rivière

Pour ne pas perdre ses mailles

« Il s’agit d’une paire d’affiquets. Ce mot est dérivé du mot « affiche ” dans le sens de « ce qui se voit ”, et il était utilisé autrefois, notamment en Normandie, pour désigner les agrafes ou petites broches dont on pouvait orner un chapeau ou un vêtement. Par dérision, les affiquets peuvent aussi désigner ce qui se voit trop et est donc de mauvais goût. Molière l’emploie à plusieurs reprises dans ses pièces. Mais, pour ce qui nous occupe ici, ce sont de petits accessoires, ornés à l’occasion, qui se mettent au bout des aiguilles, afin que le tricot ne glisse pas. ce modèle est sophistiqué, car il comporte en plus un poinçon de couture, pouvant servir à rattraper des mailles. »

Pour appeler les domestiques

Cet objet est fixé au mur, au bout d’un long tuyau en caoutchouc qui passe dans le parquet et se prolonge dans la pièce située juste au dessous et qui était une cuisine jusqu’en 1989. A chaque extrémité, il y a un petit cornet en bois verni, et dans le cornet de la partie supérieure se glisse un sifflet.

Il servait à entrer en contact avec les domestiques qui travaillaient dans la cuisine, pour leur demander tel ou tel service, mais surtout pour leur demander de remettre du bois dans la cheminée, les feux étant le seul moyen de chauffage.

Dans les autres chambres, il y avait des cordons qui actionnaient des clochettes situées dans les couloirs qui longeaient les chambres.

Pince à traine

Cette pince servait à tenir la traine de sa robe, ou le bas, et à la fixer à la ceinture, de façon à ce qu’elle ne balaye par les sol…ou pour ne pas se prendre les pieds dedans et s’étaler dans l’escalier, par exemple. Voici un autre modéle de pince à traine, qu’on appelle aussi saute-ruisseau ou suivez-moi-jeune-homme :

Des plumes particulières

Ces plumes pouvaient servir, selon la largeur et l’écartement des entailles, à tracer des portées musicales ou des encadrements, autour de lavis par exemple.

Un seau d’aisance

Et pour rester sur le thème des toilettes…

Il y avait à Saconay une magnifique cuvette de toilettes, avec une chasse d’eau. Oui, une chasse d’eau alors que nous n’avons mis l’eau courante qu’en 1984 ! Dans la pièce au-dessus, il y avait un grand réservoir qui communiquait avec la chasse d’eau dans la pièce au-dessous. Ce réservoir s’alimentait par l’extérieur. Il fallait monter en haut d’une échelle avec un arrosoir d’eau qu’on déversait dans un entonnoir placé à l’embouchure d’un tuyau conduisant à ce réservoir. C’est simple ! Il ne fallait pas être trop pressé d’aller aux toilettes ! Ah, c’est vrai qu’à l’époque, il y avait des domestiques, dont l’un était chargé d’alimenter le réservoir de la chasse d’eau.

Une croix de Caravaca

Merci à Bernard Berthod, conservateur du musée d’art religieux de Fourvière, de nous avoir expliqué ce qu’était cette objet. Notre croix de Caravaca n’est pas en or, et ne porte ni rubis, ni diamants, ni même de relique, mais elle a une la légende qui s’y rattache . A l’origine, les trous dans la croix permettaient aux pèlerins de toucher les reliques, ils ont été ensuite bouchés avec des pierres précieuses ou des émaux.