Histoire
La Carrodière, jusqu’en 1558
Si une partie du château est antérieure au XIVe siècle, les documents permettant de reconstituer l’histoire du château de Saconay remontent seulement au début du 16° siècle, époque où l’édifice portait le nom de « Maison Forte de la Carrodière ». Celle-ci était en 1550 propriété de Jehan de Lemps.
Saconay de 1558 à 1695
Par acte passé le 20 mai 1558 Jehan de Lemps vend Saconay à deux frères : Aymé de Saconay, chevau-léger des Gardes du Roi Henri II puis Charles IX, pour moitié, et Gabriel de Saconay, chanoine de l’église de Lyon (comte de Lyon en 1525) pour l’autre moitié.
Le XVIII°, âge d’or de Saconay
Par acte des 24 octobre et 5 novembre 1707, il fut vendu à Claude Guillet, marchand bourgeois de Lyon. Claude Guillet eut une fille Claire, qui épousa en 1708 un banquier lyonnais Barthélémy Dareste (1670-1738). Il lui donna le 21 janvier 1710 la terre et le château de Saconay. Les nouveaux propriétaires reprirent alors le nom de leur nouvelle possession et devinrent Dareste de Saconay. Barthélémy et son fils Camille Dareste de Saconay furent échevins de Lyon en 1692 et 1758. Leurs armes, de gueules, au chevron d’argent, accompagné en pointe d’un phénix sur son bûcher d’or, regardant un soleil de même, mouvant du canton dextre de l’écu, se retrouvent sur de nombreux objets restés à Saconay.
Les ajouts du XIX°
Sans détruire le logis et les tours existantes, les architectes ajoutent des bâtiments imposants : le donjon (poterne d’entrée au Sud-Ouest), le bâtiment dit « neuf » dans la cour l’orangerie au nord avec adjonction d’une tourelle d’escalier « tour du guet » à la tour nord.
A partir de 1980, Bruno et Sandrine de Brosse, les actuels propriétaires, ont fait beaucoup de travaux de confort