Robe Louis XV : le jupon
Grâce à tous les messages reçus sur ce site ou sur d’autres réseaux sociaux, j’ai rencontré Anne Breugnot, une jeune restauratrice de vêtements anciens qui m’a bien conseillée.
Je me suis attaquée au jupon, le plus facile. A cette époque, on portait des « paniers », c’est à dire que le devant des robes était à peu près plat, mais les cotés très gonflés. J’ai donc fixé au mannequin un petit boudin de chaque coté, sur lesquels j’ai ajouté de la toile très rigide et bien froncée, qui a renforcé le gonflement des cotés. Et par dessus, un jupon de tulle juste froncé pour que le tissu de la robe ne marque pas, ne se casse pas, au niveau de la toile rigide, mais qu’il soit bien « accompagné » jusqu’en bas. Évidemment, ce ne sont pas les couleurs de l’époque, mais je suis sûre que cette aïeule aurait été ravie d’avoir des sous-vêtements un peu canaille. Et qui ira soulever les jupes d’un mannequin ?
Le devant de la robe, qui est presque recouvert du manteau « Watteau », n’est pas le devant d’une jupe de dessous, comme je le croyais, mais un tablier qui se nouait par dessus le jupon. J’ai donc un peu froncé cette partie et l’ai posé sur le jupon….affreux !!!! Ça godaille, c’est trop moche. Ce tablier ne se nouait-il pas à la taille ? Sur les hanches ?